A) Les composants retenus :
La FOX Board G20 est le cœur de mon système embarqué, c’est elle qui va être chargée de collecter l’ensemble des informations des capteurs, mais aussi d’effectuer les calculs et d’envoyer les ordres aux servomoteurs[1]. Cette carte est basée sur un processeur ARM. Cette architecture est couramment utilisée dans les systèmes embarqués car elle a une très faible consommation. On la retrouve par exemple très souvent dans nos téléphones portables. Le processeur ARM inclus est nommé SAM9G20, il est cadencé à la fréquence de 400Mhz. Il embarque une vaste gamme de périphériques comme un hôte USB, un port Ethernet 10/100mbit, mais aussi quatre ADC de 10-bit, un bus de données SPI[2], des ports séries, des GPIO[3], des sorties PWM.
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Ses caractéristiques :
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Le microcontrôleur Atmel a été choisi pour son prix, mais aussi car il fait partie des cartes Open Source. De plus, Il dispose d’une documentation riche et de nombreux logiciels pour le programmer et le déboguer. Le rôle du microcontrôleur est de récupérer l’information de la girouette mais aussi de générer les signaux PWM.
Atmel vend plusieurs versions dont en voici deux :
Nom commercial | Nombre d’E/S | Analogique/Numérique | Consommation | Aperçu |
ATmega328
(5V / 20Mhz) |
14 (dont 6 pouvant générer des signaux PWM output) | 6 | 40 mA | |
ATmega2560 (5V 16Mhz) | 54 (dont 14 pouvant générer des signaux PWM) | 16 | 50 mA et 40 mA par E/S |
Le choix s’est porté sur l’ATmega328 qui avait suffisamment d’E/S mais aussi pour son faible encombrement.
Pour le magnétomètre, le choix s’est porté sur le HMC5843 3 axes d’Honeywell pour son interface I2C et sa consommation très faible et sa haute résolution.
Ses caractéristiques :
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Pour l’accéléromètre le choix s’est porté sur l’ADXL335 pour sa sensibilité (+/- 3 g) et sa consommation très faible.
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Ses caractéristiques :
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Pour le GPS, le choix s’est porté sur le GPS GS407. Ce récepteur 50 canaux est basé sur un chipset u-BLOX 5H™ associé à une antenne omni-directionnelle Geo-helix SL1206 active Sarantel™. Bénéficiant d’une excellente sensibilité, il est prévu pour fonctionner sous 3,3 Vcc
Ses caractéristiques :
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Pour la communication, le choix s’est porté sur les modules XBee de la société Digi, Il permet de faire communiquer des circuits à plusieurs kilomètres de distance. Ce composant est idéal pour les connexions point à point. Ce système avec des antennes à gain permet des communications longue distance jusqu’à 10 km. Il fonctionne à 3.3V et consomme 210mA pour puissance de sortie de +17dBm
Alimentation |
+ 3.3 Volts |
Consommation |
210 mA |
Puissance |
50 mW (+17 dBm) power output |
Point-to-multipointnetworking ideal for low-latency applications
Support for large, dense networks128-bit AES encryption RPSMA connector Industrial temperature rating (-40° C to +85° C) Advanced mesh networking and low-power modes supported |
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La girouette fait partie des éléments clés du projet, c’est elle qui va être chargée de déterminer la direction du vent et de permettre de calculer l’allure à adopter. Mon premier choix s’était porté sur une girouette à ultrason qui permet d’améliorer la robustesse est la fiabilité comme les capteurs CV7. Comme décrit dans l’étude de l’art, ce type de girouette a été adopté par exemple avec le projet Beagle-B de l’université d’Aberystwyth mais aussi de l’ENSIETA. Cependant, le coût de ce type de girouette à ultrason est d’environ 500 € ne pouvant investir autant d’argent, j’ai choisir de concevoir ma girouette avec d’autres techniques. La girouette de mon voilier est construite autour d’un encodeur magnétique analogique 10 bits. Il est donc possible d’encoder 1024 par révolution à 1KHz sa précision est de 0,1°.
[2] Une liaison SPI (pour Serial Peripheral Interface) est un bus de données série synchrone qui opère en Full Duplex. Les circuits communiquent selon un schéma maître-esclaves, où le maître s’occupe totalement de la communication. Plusieurs esclaves peuvent coexister sur un bus, la sélection du destinataire se fait par une ligne dédiée entre le maître et l’esclave appelée chip select. http://fr.wikipedia.org/wiki/Serial_Peripheral_Interface
[3] Les ports GPIO (General Purpose Input/Output, c’est-à-dire entrée/sortie pour un usage général) sont des ports d’entrée/sortie très utilisés dans le monde des microcontrôleurs, en particulier dans le domaine de l’électronique embarquée. Selon la configuration, ces ports peuvent fonctionner aussi bien en entrée qu’en sortie. http://fr.wikipedia.org/wiki/GPIO